Cimetière de Vigny

Le cimetière

Cimetière de Vigny

Autrefois, le cimetière de Vigny, se trouvait sur la place autour de l’ancienne Eglise.

En 1809, le maire de Vigny reçut une lettre de M.le conseiller d’Etat, Préfet du département de Seine et Oise, l’invitant à se mettre en conformité avec la loi du 23 prairial de l’an XII (1804) qui interdisait les sépultures autour des églises et obligeait à mettre les cimetières à l’extérieur des villages.

C’est seulement en 1911 que le nouveau cimetière de Vigny sera opérationnel et que le transfert des corps sera effectué. Le terrain, acheté par la commune, appartenait à Mme de Rohan-Rochefort et se situait rue Marie, sa contenance était de 20 ares et 49 centiares. il fut agrandi en 1877, au même endroit, le lieu-dit s’appelait alors “La Godière” ou bien “Les Crons”.

Une curiosité : le dernier cuisinier de Napoléon à Sainte Hélène, Jacques Chandelier, est venu finir ses jours à Vigny. Il est enterré, dans ce cimetière, avec sa sœur. Le cimetière fut une 3e fois agrandi, au début des années 1980.
Selon les cultures et les époques, les cimetières, comme les tombes d’ailleurs, sont plus ou moins monumentalisées et sacralisées.

Le culte catholique est caractérisée par des tombes de pierre, imposantes et ornées de symboles parfois complexes.

La fin du XXe siècle en France et dans plusieurs pays européens a découragé l’expression de la nature dans les cimetières : pierres de marbre, caveaux de béton fabriqués artisanalement, puis industriellement sont alignés entre allées de schistes ou de graviers souvent chimiquement désherbées. Les fleurs en plastiques, en céramique ou peintes sur les émaux jouxtent des bouquets le plus souvent déposés lors de la fête des défunts, le 2 novembre (à ne pas confondre avec la Toussaint (1er novembre.), fête des saints qui ont marqué l’histoire chrétienne). Il existe des exceptions, dont le cimetière du Père-Lachaise à Paris où les arbres et le végétal sont très présents, et qui est plus visité que de nombreux jardins parisiens. Les haies et arbustes taillés au cordeau ou les gazons très entretenus caractérisent les cimetières militaires.